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    Voila qu’aux heures les plus sombres du jour, je reste dans ce cocon de desillusion… l’espoir qui s’evapore comme un reve à l’aurore..

    C’est si triste de se dire qu’à cela se resume l’existence, un contact qui jamais ne demeure…la vie est solitaire… on a beaucoup croire au mensonge, cette verité nous eclate à la figure… un jour ou l’autre.

    Faut il croire en ce que le soleil montre… ce qui nous brule tant… et on en redemande le plus souvent…cette chaleur qui nous est nécéssaire … et qui irrevocablement, causera notre perte.

    Faut il préférer ce que la lune cache… les secrets les plus noires… et notre curiosité nous pousse à aller aux plus profond des ténébres… vers ce savoir caché … et la glace qui apaisse nos âmes.

    Je ne sais si je survivrai à ces douleurs quotidiennes et ces deceptions qui s’enchaine creusant un peu plus à chaque seconde, ce trou… le dernier lit, fait de tendre végétaux et de souffle élémentaire…cette chaine d’ombre est porteuse d’une promesse eternelle…cette sepulture où d’un sommeil sans debut ni fin, nous couvrira de sa douceur mortelle.

    Le mal qui me fait dire des mots si pales, si peu porteur de joie… n’a qu’un nom… mélancolie… et ce sentiment etrange et derangeant m’ouvre les portes d’un univers si fermé au yeux du monde, si personnel… qu’on reve de l’effleurer du bout des doigts sans jamais u parvenir… car toute cette création n’est pas ouverte à tous… il faut un certain esprit pour pouvoir être à même de decouvrir ce chemin…

    Celui qui n’a jamais connu la douleur, la souffrance tant du cœur que de l’âme … n’a pas la chance d’y mettre un pas… de même celui qui ne croit qu’à ce que Science peut demonter, ne doit pas s’attendre à être initier à ces doux secrets…

    Le bonheur reduit donc l’être humain à la ligne droite de l’existence… ainsi condamné à la normalité, la vie se pare de couleur trop terne… et au fur et à mesure que le sable s’ecoule entre les colonnes du temps, cette sensation se renforce… et l’on regrette la folie de ces jeunes années.

    Je me demande souvent, dans ces heures sombres où mon esprit vagabonde dans les plaines brumeuses des méandres du réel, si la folie n’a pas envahi mon être jusque dans ses moindres parcelles… je suis changeante comme la lune, mon soleil, ma lumiere… la seule qui parvient à banir mes troubles…

    Mes idées noires… les soubresauts d’un spectre invisible… ont la beauté des abysses… on croit , d’une main tendue, pouvoir effleurer les contours veloutés de leur mystere… mais il n’est pas donné à tout à chacun d’approcher la fin de cet être.


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