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Un matin de printemps, sous un petit pont en pierre<o:p></o:p>
J’ai croisé une bien belle créature voltant dans l’air.<o:p></o:p>
Ses yeux avaient cette beauté mystérieuse de l’hiver passant<o:p></o:p>
Et sa peau, le secret convoité de nos amours naissant<o:p></o:p>
Le temps filait dans sa course vertigineuse d’arc-en-ciel.<o:p></o:p>
Et je demeurais figé par les cabrioles de ma jolie merveille<o:p></o:p>
Cette splendide nymphe des rivières me souriait avec volupté<o:p></o:p>
Puis, dans un élan de voltige artistique, me déposa un baiser<o:p></o:p>
Mon corps fut emporté dans un tourbillon étrange de couleur<o:p></o:p>
Où les saisons et les mondes du nectar avaient la saveur.<o:p></o:p>
Et mon corps compris le sens d’aimer, une fois revenue à terre<o:p></o:p>
Un matin de printemps, sous un petit pont en pierre.<o:p></o:p>
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A la lune montante, je veux confier mon souffle dernier<o:p></o:p>
Les raisons qui me hantent, les mots ultimes d’un condamné<o:p></o:p>
Mon corps hélas se meure, mes yeux se mettent à brillés<o:p></o:p>
Les seules heures où tous ne sera que vérité<o:p></o:p>
J’ai parcouru beaucoup de chemin, sans jamais savoir où allé<o:p></o:p>
Oubliant les trésors de demain, les promesses de longues journées<o:p></o:p>
J’ai vécu avec solitude, compagne de toute cruauté<o:p></o:p>
Ebranlant ma certitude, les espoirs insensés<o:p></o:p>
J’offre les visages de ma mémoire, mes rêves de grandeur assassinés<o:p></o:p>
Les joies du voyage sans la fatigue de les avoir menées<o:p></o:p>
Mon âme a peur de se voir en enfer précipitée<o:p></o:p>
Pour toutes ces erreurs, les douleurs du passées<o:p></o:p>
Je m’en remets à toi, ma fidele alliée<o:p></o:p>
Déposant mes regrets et les larmes de mes chairs à tes pieds.<o:p></o:p>
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