Le corps meurtri et le cœur assombrit
La femme laisse monter ses larmes,
Petites perle d’eaux salées,
Que jamais un homme n’a mérité !
Elle a cesser de prier
Ne croyant plus les puissances divines
Qui de ses entrailles ont volé le fruit,
Allongée sur le lit de son enfant
Vide depuis trop longtemps.
Il rêvait de voyage sur l’onde bleu
Mais a oublié les tempêtes de ses cauchemars
Sa mère ne trouve plus le sommeil
Revoyant son fils reposant sur les fonds marins.
Elle l’a maudit tant de fois déjà,
Cette mer cruelle qui lui avait prit son mari
Désormais, la voici seule parmi de vieux souvenir
L’océan ne peu plus rien lui enlever.
Elle a le mal de terre et,
en cette journée d’un éclatant soleil,
c’est sa vie qu’elle lui offre !
Que souhaiter, si ce n’est
Que les vagues naissantes mène son corps,
Dans ce mystérieux cimetière engloutissant tant de marin.
Là où vive aujourd’hui tous ceux qu‘elle a aimé
Et qui s’en sont allés.