• Les vents solitaires de janvier ont donnés à ma peau cette pâleur cristalline. A mes yeux, la profondeur des grands lacs qui se meurent dans le silence des plaines. Je connais les secrets hantant nos êtres, nos foyers et les ténèbres reines de nos peurs obscures qui font mes soleils.

    Là où d’autres ne voient que désolation, je guette les timides signe du renouveau qui s’annonce et le foisonnement qui s’y cache n’envie rien à Salomon.

    Saison née du recueillement, l’idéal au spleen se dresse comme évidence, et se monde intérieur est univers nouveau.

    On côtoie sa propre vérité bien loin de toute modernité. Je sais les douleurs et le froid spectre de nos malheurs, terreur de nos cœurs.

    Eclose au sein de l’année où règne le nocturne, je vis de nuit et m’épanouie sous le clair obscure de la lune.


    votre commentaire
  •  

    Froid comme la neige, ce sourire arraché à tes blanches lèvres.
    Tu repose là, immobile d’un sommeille pourtant passible,
    Plus pâle encore que le marbre de ta couche.
    Le vent de cette nuit d’automne m’est indifférent
    Qu’il hurle ou qu’il se taise, sa douleur n’égale pas la mienne
    Tu as sombré, et je ne t’ai jamais revue depuis
    Je t’ai perdu, toi que j’aimais bien plus que ma vie
    A jamais graver dans ma mémoire cet instant maudit
    Où sur le sol de nos baisers, tu t’es effondrée
    Nous avons trop fui les batailles ; elles ont fini par nous retrouver.
    Et, bien cher, mon fait payer, la hardiesse de notre tranquillité
    On t’a ravie à moi, mon corps n’a de cesse de te réclamer
    Mais tu n’es pas là, la mort t’a emportée
    Cruelle est cette absence, je ne puis la supporter
    La dague qui t’a fait tomber, aujourd’hui va m’emporter
    Pour les limbes où je viens te retrouver  

    votre commentaire
  • Les ombres occupent parfois les esprits

    Et traumatisent ainsi de nombreuses vies.

    Mais, dans les têtes qui savent les écouter

    Elles tentent d’avertir d’un réel danger.

    Comme un deuxième signal dans le corps

    L’angoisse vous prend comme un sort.

    Malgré la tendresse et la douceur des mots

    Rien ne vous apaise de ces étranges maux.

    Et lorsqu’au lendemain, on revoit ces visages

    Et leurs sourires venus d’un nouvel âge

    La paix s’installe à nouveau dans le cœur,

    A l’heure où cette inquietude, se meurt.


    votre commentaire
  •  

    Stèle de mousse recouverte
    Un soir d’été fut découverte
    Dévoilant ainsi toute sa sacralité
    Et son occupant fut réveillé
     
    Révélant aussi le désir de puissance
    Que l’on souhaite autant que la chance !
    Mais qui est ce bel inconnu
    Qui n’a pas annoncé sa venue ?
     
    Le vent lui, le connaît, c’est son maître !
    Pour l’avoir vu dans la nuit naître
    Ténébreux à mourir par amour
    Ses secrets ne sont pas de velours
     
    Dans le sang et sur la chair des sacrifiées
    Toujours, il aime goûter les voluptés
    Satan l’a ainsi fait renaître des flammes
    Pour qu’il envoûte de son savoir les femmes !
     
    Il s’y prend si bien qu’elles ne se font pas prier
    Pour que d’un feu nouveau il les fasse brûler !
    Et au soir de leur mort, elles le supplient encore
    De savourer les délices de son maudit corps !
     

    votre commentaire
  • Un instant suspendu pour un temps, où le monde parait être éternité,

    Et l’immensité à vos pieds semble se déployer.

    L’instant fatidique où l’âme flotte en dehors et dans le corps.

    Ce moment étrange qui dérange autant que la mort.

    Cet instant où l’on se sent glissé vers d’autre vérité.

    Où pensée relève de l’utopie et où aimer est un sentiment usité !

    Cette seconde qui ne vient jamais sans le malheur,

    Elle est si particulière qu’elle apparaît comme un leur.

    Quelque chose crée par le temps pour tromper,

    Dissimuler la véritable douleur éprouvée.

    Tous l’ont déjà ressentie avec un délice pervers

    Pour avoir l’impression de planer dans les airs.

    Ce sentiment souhaité jamais deux fois  ne se ressent,

    Et  les rêves en sont les restes troublants.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique