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Par drakiane1 le 3 Décembre 2009 à 18:31
Les vents solitaires de janvier ont donnés à ma peau cette pâleur cristalline. A mes yeux, la profondeur des grands lacs qui se meurent dans le silence des plaines. Je connais les secrets hantant nos êtres, nos foyers et les ténèbres reines de nos peurs obscures qui font mes soleils.
Là où d’autres ne voient que désolation, je guette les timides signe du renouveau qui s’annonce et le foisonnement qui s’y cache n’envie rien à Salomon.
Saison née du recueillement, l’idéal au spleen se dresse comme évidence, et se monde intérieur est univers nouveau.
On côtoie sa propre vérité bien loin de toute modernité. Je sais les douleurs et le froid spectre de nos malheurs, terreur de nos cœurs.
Eclose au sein de l’année où règne le nocturne, je vis de nuit et m’épanouie sous le clair obscure de la lune.
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Par drakiane1 le 28 Mai 2008 à 17:13Froid comme la neige, ce sourire arraché à tes blanches lèvres.Tu repose là, immobile d’un sommeille pourtant passible,Plus pâle encore que le marbre de ta couche.Le vent de cette nuit d’automne m’est indifférentQu’il hurle ou qu’il se taise, sa douleur n’égale pas la mienneTu as sombré, et je ne t’ai jamais revue depuisJe t’ai perdu, toi que j’aimais bien plus que ma vieA jamais graver dans ma mémoire cet instant mauditOù sur le sol de nos baisers, tu t’es effondréeNous avons trop fui les batailles ; elles ont fini par nous retrouver.Et, bien cher, mon fait payer, la hardiesse de notre tranquillitéOn t’a ravie à moi, mon corps n’a de cesse de te réclamerMais tu n’es pas là, la mort t’a emportéeCruelle est cette absence, je ne puis la supporterLa dague qui t’a fait tomber, aujourd’hui va m’emporterPour les limbes où je viens te retrouver
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Par drakiane1 le 16 Décembre 2010 à 03:52
Les ombres occupent parfois les esprits
Et traumatisent ainsi de nombreuses vies.
Mais, dans les têtes qui savent les écouter
Elles tentent d’avertir d’un réel danger.
Comme un deuxième signal dans le corps
L’angoisse vous prend comme un sort.
Malgré la tendresse et la douceur des mots
Rien ne vous apaise de ces étranges maux.
Et lorsqu’au lendemain, on revoit ces visages
Et leurs sourires venus d’un nouvel âge
La paix s’installe à nouveau dans le cœur,
A l’heure où cette inquietude, se meurt.
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Par drakiane1 le 24 Novembre 2008 à 13:31Stèle de mousse recouverteUn soir d’été fut découverteDévoilant ainsi toute sa sacralitéEt son occupant fut réveilléRévélant aussi le désir de puissanceQue l’on souhaite autant que la chance !Mais qui est ce bel inconnuQui n’a pas annoncé sa venue ?Le vent lui, le connaît, c’est son maître !Pour l’avoir vu dans la nuit naîtreTénébreux à mourir par amourSes secrets ne sont pas de veloursDans le sang et sur la chair des sacrifiéesToujours, il aime goûter les voluptésSatan l’a ainsi fait renaître des flammesPour qu’il envoûte de son savoir les femmes !Il s’y prend si bien qu’elles ne se font pas prierPour que d’un feu nouveau il les fasse brûler !Et au soir de leur mort, elles le supplient encoreDe savourer les délices de son maudit corps !
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Par drakiane1 le 17 Décembre 2009 à 02:34
Un instant suspendu pour un temps, où le monde parait être éternité,
Et l’immensité à vos pieds semble se déployer.
L’instant fatidique où l’âme flotte en dehors et dans le corps.
Ce moment étrange qui dérange autant que la mort.
Cet instant où l’on se sent glissé vers d’autre vérité.
Où pensée relève de l’utopie et où aimer est un sentiment usité !
Cette seconde qui ne vient jamais sans le malheur,
Elle est si particulière qu’elle apparaît comme un leur.
Quelque chose crée par le temps pour tromper,
Dissimuler la véritable douleur éprouvée.
Tous l’ont déjà ressentie avec un délice pervers
Pour avoir l’impression de planer dans les airs.
Ce sentiment souhaité jamais deux fois ne se ressent,
Et les rêves en sont les restes troublants.
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