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Par drakiane1 le 5 Mars 2010 à 23:50
Dieux opprimés vivant dans de lointaine contrée
Sous le joug incessant de l’humanité.
Caméléons à la robe d’ombre et d’acier,
Sur des sentiers paillés, vous défiez la destinée !
Bourreaux, désir et terreur de vies insoupçonnées,
Aux abords des villages, sais se faire respecter.
Mais contre leur arme de métal et de flamme
Vous risquez fort de perdre le cristal de vos âmes.
Oh ! Génie oublier ne vous laissez pas attraper
Vis comme toujours avec un peu de liberté.
Rois étranges, ce regard envoûtant
Est pour nous, le plus beau des diamants.
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Par drakiane1 le 5 Janvier 2009 à 22:11
Traître ! Je ne te savais !
Le coup que tu m’as porté fut si violent qu’à jamais mes chairs s’en souviendront. Saches que si j’avais des griffes, je te lacèrerais la peau jusqu’à ce que tu en crêves ! et quant bien même, tu me supplierais, je continuerais à te tourmenter.
Peut-être comprendras-tu alors les souffrances que les mots peuvent infliger ! N’aies craintes, je ne te tuerais point ; pas encore ! C’est parce que je t’aime trop que je te gratifie de ce délai.
Et lorsque, tu t’en iras sur l’autre rive, je prendrais soin de ton corps mort jusque dans cette sépulture où tu reposeras, victime de la colère d’un être qui t’as trop estimé.
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Par drakiane1 le 31 Mars 2009 à 01:53<o:p>
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Un matin de printemps, sous un petit pont en pierre<o:p></o:p>
J’ai croisé une bien belle créature voltant dans l’air.<o:p></o:p>
Ses yeux avaient cette beauté mystérieuse de l’hiver passant<o:p></o:p>
Et sa peau, le secret convoité de nos amours naissant<o:p></o:p>
Le temps filait dans sa course vertigineuse d’arc-en-ciel.<o:p></o:p>
Et je demeurais figé par les cabrioles de ma jolie merveille<o:p></o:p>
Cette splendide nymphe des rivières me souriait avec volupté<o:p></o:p>
Puis, dans un élan de voltige artistique, me déposa un baiser<o:p></o:p>
Mon corps fut emporté dans un tourbillon étrange de couleur<o:p></o:p>
Où les saisons et les mondes du nectar avaient la saveur.<o:p></o:p>
Et mon corps compris le sens d’aimer, une fois revenue à terre<o:p></o:p>
Un matin de printemps, sous un petit pont en pierre.<o:p></o:p>
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Par drakiane1 le 20 Avril 2008 à 05:21
Vengeance
Etre une fleur blanche sur le lit de ton tombeau,
Pour plonger mes racines dans ton beau cercueil,
Et toute l’éternité devenir ton fardeau,
Car toujours, mon corps te servira de linceul
Tu m’as laissé la saveur amère du Chagrin
Une coupe portée à tes lèvres ôtera ce goût.
Une belle pâleur mortelle sur ta peau de satin,
La mort t’emportera en ce puissant jour d’août.
Loin de toi, mon cœur bat, heureux et sans dommage.
Comme l’est Diane en ses bois, je suis trop sauvage
Pour être enchaînée à ce cœur plein de Haine.
Me voici, enfin, libérée de tes chaînes.
Sœurs qui êtes trois, me voilà comblé de joie.
Le fil de la vie fut coupé, selon votre loi
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Par drakiane1 le 9 Juin 2009 à 11:40
Immobile, je te fixe !
Et mes yeux ont cette noirceur
Qui au ciel, fait des envieux !
Ils ont ce reflet terrible
Où je cris vengeance docile
A l’ombre de mes grands cils
Je te fixe, immobile.
Tu me regardes avec jalousie
De cette capacité étrange
Qui plait aux plus beaux anges
De terrasser du regard les maudits
Pour vaincre sans arme l’ennemi.
Immobile, je te fixe.
Mes mains veulent se charger de ton cou
Et abattre à travers toi, tes actes
Comme le ferai un simple fou
Un pauvre diable noyé par l’amour
Je pris pour connaître enfin ce jour
Je te fixe, immobile
Et mes yeux ont cette étincelle
Qui font ma faveur au ciel
Cette lueur coulant de ce bleu
A bien plus de force que tes armes
Toute la puissance d’une larme
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