• Dieux opprimés vivant dans de lointaine contrée

    Sous le joug incessant de l’humanité.

    Caméléons à la robe d’ombre et d’acier,

    Sur des sentiers paillés, vous défiez la destinée !

    Bourreaux, désir et terreur de vies insoupçonnées,

    Aux abords des villages, sais se faire respecter.

    Mais contre leur arme de métal et de flamme

    Vous risquez fort de perdre le cristal de vos âmes.

    Oh ! Génie oublier ne vous laissez pas attraper

    Vis comme toujours avec un peu de liberté.

    Rois étranges, ce regard envoûtant

    Est pour nous, le plus beau des diamants.


    votre commentaire
  • Traître ! Je ne te savais !

    Le coup que tu m’as porté fut si violent qu’à jamais mes chairs s’en souviendront. Saches que si j’avais des griffes, je te lacèrerais la peau jusqu’à ce que tu en crêves ! et quant bien même, tu me supplierais, je continuerais à te tourmenter.

    Peut-être comprendras-tu alors les souffrances que les mots peuvent infliger ! N’aies craintes, je ne te tuerais point ; pas encore ! C’est parce que je t’aime trop que je te gratifie de ce délai.

    Et lorsque, tu t’en iras sur l’autre rive, je prendrais soin de ton corps mort jusque dans cette sépulture où tu reposeras, victime de la colère d’un être qui t’as trop estimé.


    votre commentaire
  • <o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un matin de printemps, sous un petit pont en pierre<o:p></o:p>

    J’ai croisé une bien belle créature voltant dans l’air.<o:p></o:p>

    Ses yeux avaient cette beauté mystérieuse de l’hiver passant<o:p></o:p>

    Et sa peau, le secret convoité de nos amours naissant<o:p></o:p>

    Le temps filait dans sa course vertigineuse d’arc-en-ciel.<o:p></o:p>

    Et je demeurais figé par les cabrioles de ma jolie merveille<o:p></o:p>

    Cette splendide nymphe des rivières me souriait avec volupté<o:p></o:p>

    Puis, dans un élan de voltige artistique, me déposa un baiser<o:p></o:p>

    Mon corps fut emporté dans un tourbillon étrange de couleur<o:p></o:p>

    Où les saisons et les mondes du nectar avaient la saveur.<o:p></o:p>

    Et mon corps compris le sens d’aimer, une fois revenue à terre<o:p></o:p>

    Un matin de printemps, sous un petit pont en pierre.<o:p></o:p>

     

    </o:p>

     


    votre commentaire
  • Vengeance

     

    Etre une fleur blanche sur le lit de ton tombeau,

    Pour plonger mes racines dans ton beau cercueil,

    Et toute l’éternité devenir ton fardeau,

    Car toujours, mon corps te servira de linceul

     

    Tu m’as laissé la saveur amère du Chagrin

    Une coupe portée à tes lèvres ôtera ce goût.

    Une belle pâleur mortelle sur ta peau de satin,

    La mort t’emportera en ce puissant jour d’août.

     

    Loin de toi, mon cœur bat, heureux et sans dommage.

    Comme l’est Diane en ses bois, je suis trop sauvage

    Pour être enchaînée à ce cœur plein de Haine. 

     

    Me voici, enfin, libérée de tes chaînes.

    Sœurs qui êtes trois, me voilà comblé de joie.

    Le fil de la vie fut coupé, selon votre loi


    votre commentaire
  • Immobile, je te fixe !

    Et mes yeux ont cette noirceur

    Qui au ciel, fait des envieux !

    Ils ont ce reflet terrible

    Où je cris vengeance docile

    A l’ombre de mes grands cils

    Je te fixe, immobile.

    Tu me regardes avec jalousie

    De cette capacité étrange

    Qui plait aux plus beaux anges

    De terrasser du regard les maudits

    Pour vaincre sans arme l’ennemi.

    Immobile, je te fixe.

    Mes mains veulent se charger de ton cou

    Et abattre à travers toi, tes actes

    Comme le ferai un simple fou

    Un pauvre diable noyé par l’amour

    Je pris pour connaître enfin ce jour

    Je te fixe, immobile

    Et mes yeux ont cette étincelle

    Qui font ma faveur au ciel

    Cette lueur coulant de ce bleu

    A bien plus de force que tes armes

    Toute la puissance d’une larme


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique