Comme un souvenir que le temps englouti
Le vide se fait ressentir d’un mortel ennui
Tourmenté d’autres choses, ils sont des milliers
Des milliers à ne rien voir d’autre que leur pieds
A sourire du bruit sourd d’un corps qui tombe
De se réjouir d’une absence qui naît de la tombe
Tel un troupeau de prédateur ignorant notre peur
Ils vont et viennent au gré du temps suivant leur humeur
Pas un ne doit faiblir devant tous les autres
Ce signe est trop bas pour eux, ce mal est notre
Une humanité dévoilée aux portes de la normalité
Les battements d’un cœur de l’autre coté
Et le bruit insensible d’une âme qui vous crie
Une fois encore de l’aimer, elle si seule dans la nuit