• Te souviens tu...

     

     
     
    Te souviens-tu de ces nuits à la lumière glaciale où l’âme a su voler, les douceurs du palais de cristal dont nous nous sommes délectés
    Tant de nuit et de rêves oubliés, et qu’à jamais demeure sur mes lèvres rosées, le goût éphémère de tes baisers.
    Te souviens-tu de ce ciel étoilé attentif à toutes nos vérités. Du silence de l’obscurité à nos bruits incessants d’éveillés.
    Et toi, qui connaissait la moindre de mes pensées, les caresses de tes mains annonçaient l’éternité.
    Te souviens-tu des secrets dévoilés, des instants que nous savions détourner. De tes promesses faites sur l’herbe couchée à un corps débordant de générosité.
    Des trahissons et des complots que nous avons engendrés sans jamais ne croire au destin des damnés.
    Te souviens-tu de ce jour de pluie où tu m’as laissé, seule j’ai longtemps pleuré l’absence que tu venais de créer.
    Dans le pré, je suis restée éplorée suppliant que tu me reviennes et c’est un cavalier noir qui est venu me consoler de son froid baiser. 
     
    Et les rosiers pleureront sur leurs blancs pétales, l’amour perdu de ce cœur pâle.

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