• Il était une fois dans un pays lointain, si éloigné de toute chose que son nom se perd dans les brumes de l’esprit, une chaumière où vivait un jeune bucheron. Cet homme était d’une affligeante beauté mais il avait un gros défaut, il admirait sa propre beauté.

     Il y avait sur le sentier le menant à sa zone de coupe habituelle une perpétuelle mare où vivait une petite fée.

    Cette petite créature était peureuse de tout aussi préférait-elle rester cacher au fond de cette petite étendu d’eau, bien à l’abri du monde extérieure. La demoiselle était bien contrariée de voir cet homme jour apres jour se mirer dans sa demeure. Un jour elle se décida enfin à lui parler pour lui faire part de son mécontentement mais elle ne se montra guerre.

     

    • Que fais-tu chaque jour à venir ainsi m’embêter ?
    • Qui me parle ? Ta voix est bien imparfaite !
    • Imparfaite ?! Tu ose… je suis une fée
    • Qu’est-ce qu’une fée ?

     

    La petite créature en eut assez de toute cette impolitesse. Elle se décida à sortir de l’ombre de sa cachette.

    Le jeune homme fut éblouit par tant de magie et de beauté dans une chose si petite.

     

    • Tu es bien mignonne jeune fée
    • Tu n’es pas mal non plus mais a force de te regarder comme çà, ne risques-tu pas de t’écœuré toi-même.
    • Est-ce possible ?
    • Je ne sais pas. Mais que dirais-tu de venir de l’autre coté du miroir pour voir ce qu’il en est ?
    • De l’autre coté ? Mais comment faire, je suis bien trop grand.
    • Tu es d’accord alors laisse moi faire.

     

    La petite créature marmonna une curieuse phrase et le jeune homme se transforma en une fée aussi petite qu’elle.

    Il fut aspiré dans la mare et découvrit un monde particulier. C’était un univers parfait. Une foret aux arbres immenses, aux cascades cristallines.

    Durant des heures, les deux petits êtres parcourraient toutes les vallées, toutes les grottes des plus obscures aux plus élevées… à la fin de la journée, la belle petite fée demanda au bucheron si il désirait devenir comme elle de manière définitive. Le bucheron se regarda a nouveau dans l’eau d’une rivière et il se trouva encore plus beau. Il accepta la proposition de la fée.

     

    Plus il l’a regardait et plus il trouvait qu’elle lui ressemblait. La fée fut heureuse de trouver un compagnon et le bucheron de trouver un monde à sa mesure. 


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  • J’ai sondé les profondeurs de mon âme

    J’y ai découvert la noirceur de mes larmes

    De ces lointaines ténèbres, j’ai forgé mes armes

    Toute ma rancœur, aux fureurs de mes lames.

     

    Des abimes où j’ai gouté un funeste repos

    J’emplirai toutes les pièces de mon château

    De ces ombres, me ferai un sombre manteau

    Je garderai ce secret plus loin que l’échafaud.

     

    De ma vengeance, étrange et magnifique compagne,

    Menaçante présence, terrible comme l’est le bagne,

    Me fuirez craignant que ma solitude ne vous gagne

    Fidele, avec sa légion de pensées macabres qui éloigne.

      


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  • Tremble ! Menacé par la pointe du couteau

    Confesse en ces lieux, tous ces lourds fardeaux

    Libère se cœur, fort noir de rancœur et de haine

    Et laisse aller cette âme t’habitant à sa triste peine

     

    Abandonne ton funeste dessein, sous cet assaut

    Sous cette lame, glissée sous ta gorge,  idiot

    La victoire aura la belle couleur de ta défaite

    Le rouge, en marée jaillissante, annoncera la fete.

     

    Reconnaitras-tu la supériorité des Grands Maitres ?

    Avant que ne te sois donné, le sort réservé aux traitres

    Dans cette lutte acharnée, comblant toutes tes envies ;

     

    Par ta réédition, tu conserveras le bien précieux de l’honneur

    Et l’acier de mon arme aura encore sa brillance et sa candeur.

    En ce jour, mon épée n’a nul désir de s’abreuver de ta vie ! 


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