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Par drakiane1 le 11 Octobre 2008 à 19:08Mare sans ombrage que la rosée vient sublimerVoyage au pays des nuages que le temps a condamnéDe nos âges sans visage que l’on veut oublierIl ne reste rien qu’une image gravée sur ton corps pétrifiéLa mer rejette son héritage que nous venons ramasserEt lorsque sur ce rivage, je revois des lettres tracées,Je sens le passage du temps où nous nous sommes aimésCar la mort qui soulage t’a emporté me laissant éploréeTu as manqué de courage fuyant la souffrance de cette réalitéJe vis désormais dans une cage que l’homme m’a infligéeMon existence sans avantage fait de mon être un suppliciéTu n’auras de moi aucun hommage puisque tu m’as abandonnéeNous ne parlions plus le même langage, le jour où tu m’as quittéeNous avions franchi tous les barrages sans y renoncerCe fut là un beau mirage que d’avoir cru résisterMais cette rage n’est pas contre toi, ici expriméeCar le plus grand des outrages, la faucheuse me l’a donnéLorsque dans les pâturages, elle m’a repoussée.Rien ne me soulage de ces mauvais rêves empreints de véritéDans mon sarcophage, je voudrais me coucherEt ne plus être sage au moins pour l’éternité,Rejoindre les bocages, pour accueillir tes baisersToutes ces envies de saccage n’ont qu’un but cachéRetourner dans des paysages où tu vis mon tendre désiré.Et lorsque frappe l’orage, jamais je ne songe à me cacherCar de ces terribles dommages, je veux être accabléePour que de mon corsage, le flux de la vie puisse s’écoulerEt que dans un naufrage, je puisse m’envoler.
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Par drakiane1 le 19 Janvier 2010 à 03:57
Sans arme ni rien à la main
C’est la menace d’une fin
Méfiance, son épée tirée du foureau
C’est la mort qu’il donnera en cadeau.
Ange ainsi qui n’a l’air de rien
Est bien plus dangereux que le Malin
Ne touchez pas à sa terre ni à ses biens
Car, même sur les mers, utilisant un bateau
De sa lame, vous coupera en morceau
De l’honneur, du courage, du respect, de l’instinct
Sont les valeurs de ce chevalier de demain.
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Par drakiane1 le 4 Janvier 2010 à 06:47
Larmes noires de ma douleur,<o:p></o:p>
Alors que se meure, mon cœur<o:p></o:p>
Pas de plaies ni autres coupures<o:p></o:p>
L’âme saigne lasse d’usure.<o:p></o:p>
Dans mon écrin de silence,<o:p></o:p>
Demeure aussi vive ma souffrance<o:p></o:p>
Vetu d’un corps et de la chair<o:p></o:p>
Ou, prisionnier, l’esprit est amer.<o:p></o:p>
Et soleil sur mon crépuscule<o:p></o:p>
Une sourire eclaire mon ridicule<o:p></o:p>
Dans la folie d’une fuite en avant<o:p></o:p>
Decouvrir la douceur d’un cœur aimant.<o:p></o:p>
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Par drakiane1 le 28 Mai 2008 à 17:11Plus un bruit, ni le souffle d’un murmureComme à ces instants nocturnes où la nuit se fait dure !Pas un mot, le corps parle pour nos muets.Triste spectacle dans des yeux où s’évapore le mauvais.Mais demeure les grandes armées sur le champImmobiles et pétrifiés dans ce guerrier élan.Elle est là, messagère du crépuscule divinAu milieu de cette scène sans lendemainEt les mains croisées en signe de pitié,L’ange pleure au-dessus des corps premiers tombés !Image insolite pour ces guerriers : acte de violence.Leurs doigts stupéfaits abandonnent épées et lances.Le chant d’une larme le long de la blanche joueProvoque chez ces soldats leur propre dégoût.
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Par drakiane1 le 26 Décembre 2008 à 22:04
J'enrage !
Pas de repose pour les braves .
Je te hais !
De me sourire ainsi comme si je n'avais pas compris
Je te hais comme la haine me le permet
Et je te tuerai !
Ton cœur ensanglanté dans mes mains toutes dorées
Je suis en colère !
Et s'est toi ordure qui la provoque .
Tu ne le sais pas !
Je suis là et je te regarde,
Des yeux d'ombre
Sur ta peau de sale con !
Tu ne sais pas ce que je suis,
Une tempête en sommeil,
Dans un silence venu de l'Eden,
Ta meurtrière !
Les jour de lumière
Celle qui te feras brûler sur son bûcher
En te hurlant de ne pas crever
Sans avoir connu les souffrances du damné
Je te hais comme jamais
Mon ennemi maudit je te déteste tant
Ne pas te voir à terre
Voilà mon erreur
Je te déchiquetterai encore sans relâche
Mes ongles sous ta chair
Et ressentir ce froid
Qui mettra fin à ton audace
On ne me menace pas aussi facilement
Je t'aurai lâche,
A la tombe et au tombeau,
Sous la terre et dans tes os,
Pour toi, resterai sans repos,
Une ombre comme un marteau,
Pour mon cœur en lambeau,
La valeur de ton fardeau.
Tu crois m'échapper,
Je suis femme, pas poupée !
Tendresse que je donne fut oubliée,
Je suis folle d'avoir aimée,
Un homme, une humanité.
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