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    Mare sans ombrage que la rosée vient sublimer
    Voyage au pays des nuages que le temps a condamné
    De nos âges sans visage que l’on veut oublier
    Il ne reste rien qu’une image gravée sur ton corps pétrifié
    La mer rejette son héritage que nous venons ramasser
    Et lorsque sur ce rivage, je revois des lettres tracées,
    Je sens le passage du temps où nous nous sommes aimés
    Car la mort qui soulage t’a emporté me laissant éplorée
    Tu as manqué de courage fuyant la souffrance de cette réalité
    Je vis désormais dans une cage que l’homme m’a infligée
    Mon existence sans avantage fait de mon être un supplicié
    Tu n’auras de moi aucun hommage puisque tu m’as abandonnée
    Nous ne parlions plus le même langage, le jour où tu m’as quittée
    Nous avions franchi tous les barrages sans y renoncer
    Ce fut là un beau mirage que d’avoir cru résister
    Mais cette rage n’est pas contre toi, ici exprimée
    Car le plus grand des outrages, la faucheuse me l’a donné
    Lorsque dans les pâturages, elle m’a repoussée.
    Rien ne me soulage de ces mauvais rêves empreints de vérité
    Dans mon sarcophage, je voudrais me coucher
    Et ne plus être sage au moins pour l’éternité,
    Rejoindre les bocages, pour accueillir tes baisers
    Toutes ces envies de saccage n’ont qu’un but caché
    Retourner dans des paysages où tu vis mon tendre désiré.
    Et lorsque frappe l’orage, jamais je ne songe à me cacher
    Car de ces terribles dommages, je veux être accablée
    Pour que de mon corsage, le flux de la vie puisse s’écouler
    Et que dans un naufrage, je puisse m’envoler.
     

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  • Sans arme ni rien à la main

    C’est la menace d’une fin

    Méfiance, son épée tirée du foureau

    C’est la mort qu’il donnera en cadeau.

    Ange ainsi qui n’a l’air de rien

    Est bien plus dangereux que le Malin

    Ne touchez pas à sa terre ni à ses biens

    Car, même sur les mers, utilisant un bateau

    De sa lame, vous coupera en morceau

    De l’honneur, du courage, du respect, de l’instinct

    Sont les valeurs de ce chevalier de demain.


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  • Larmes noires de ma douleur,<o:p></o:p>

    Alors que se meure, mon cœur<o:p></o:p>

    Pas de plaies ni autres coupures<o:p></o:p>

    L’âme saigne lasse d’usure.<o:p></o:p>

    Dans mon écrin de silence,<o:p></o:p>

    Demeure aussi vive ma souffrance<o:p></o:p>

    Vetu d’un corps et de la chair<o:p></o:p>

    Ou, prisionnier, l’esprit est amer.<o:p></o:p>

    Et soleil sur mon crépuscule<o:p></o:p>

    Une sourire eclaire mon ridicule<o:p></o:p>

    Dans la folie d’une fuite en avant<o:p></o:p>

    Decouvrir la douceur d’un cœur aimant.<o:p></o:p>


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    Plus un bruit, ni le souffle d’un murmure
    Comme à ces instants nocturnes où la nuit se fait dure !
    Pas un mot, le corps parle pour nos muets.
    Triste spectacle dans des yeux où s’évapore le mauvais.
    Mais demeure les grandes armées sur le champ
    Immobiles et pétrifiés dans ce guerrier élan.
    Elle est là, messagère du crépuscule divin
    Au milieu de cette scène sans lendemain
    Et les mains croisées en signe de pitié,
    L’ange pleure au-dessus des corps premiers tombés !
    Image insolite pour ces guerriers : acte de violence.
    Leurs doigts stupéfaits abandonnent épées et lances.
    Le chant d’une larme le long de la blanche joue
    Provoque chez ces soldats leur propre dégoût.

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    J'enrage !

    Pas de repose pour les braves .

    Je te hais !

    De me sourire ainsi comme si je n'avais pas compris

    Je te hais comme la haine me le permet

    Et je te tuerai !

    Ton cœur ensanglanté dans mes mains toutes dorées

    Je suis en colère !

    Et s'est toi ordure qui la provoque .

    Tu ne le sais pas !

    Je suis là et je te regarde,

    Des yeux d'ombre

    Sur ta peau de sale con !

    Tu ne sais pas ce que je suis,

    Une tempête en sommeil,

    Dans un silence venu de l'Eden,

    Ta meurtrière !

    Les jour de lumière

    Celle qui te feras brûler sur son bûcher

    En te hurlant de ne pas crever

    Sans avoir connu les souffrances du damné

    Je te hais comme jamais

    Mon ennemi maudit je te déteste tant

    Ne pas te voir à terre

    Voilà mon erreur

    Je te déchiquetterai encore sans relâche

    Mes ongles sous ta chair

    Et ressentir ce froid

    Qui mettra fin à ton audace

    On ne me menace pas aussi facilement

    Je t'aurai lâche,

    A la tombe et au tombeau,

    Sous la terre et dans tes os,

    Pour toi, resterai sans repos,

    Une ombre comme un marteau,

    Pour mon cœur en lambeau,

    La valeur de ton fardeau.

     

    Tu crois m'échapper,

    Je suis femme, pas poupée !

    Tendresse que je donne fut oubliée,

    Je suis folle d'avoir aimée,

    Un homme, une humanité.


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